Deux personnes pour... Un lit ? Ou... Un lit pour deux personnes... ?

Ouf, elle avait les clés. J'attrapais les doubles habilement et accueillis son sourire avec la Bienvenue. J'avais la courte impression que cette jeune fille me rendait moins froids et honnêtement, cela me déstabilisait.

Je rentrais dans la chambre après qu'elle eut ouvert la porte et surtout après qu'elle soit rentré, la politesse oblige. Je décryptais la salle de mes yeux purs quand la demoiselle me prévint qu'il y avait un
problème. C'est alors que je posais mes yeux sur LE lit. Eh oui... Il n'y avait qu'une lit. Était-ce une chance ou pas ? Peut-être était-ce différent dans les autres chambres. Ce que je ne pensais guère mais
pourquoi les chambres étaient mixtes.
Je soupirais et baissa la tête. Comment faire. Ils ne se connaissaient pas, ils ne pouvaient pas dormir ensemble et elle comprenait la jeune fille si elle n'acceptait pas de dormir dans le même lit que lui. Il
pouvait très bien être un gros pervers qui ne rêve que ça car il était inutile de se demander combien de mecs ici rêver de pouvoir dormir -ou plus- avec elle. Je lui souris comme pour lui dire "T'inquiète pas, on va trouver une solution" mais au fond de moi je me disais comment on va faire. Je soupirais pour la
seconde fois.

"Peut-être il y aurait-il un chambres de libres ou seulement de garçons ou je pourrais
dormir pendant le laps de temps où cette erreur serait réparé."

Mais c'était la rentrée et l'Administration n'aurait sûrement pas le temps de s'occuper de ce "minime" problèmes qu'il semblait être par rapport aux autres. Je les trouvais inconscient. Je pouvais très bien la violer, directement. Je ne comprenais pas, il y avait une loi disant que c'était formellement interdit... Mais il y avait une loi aussi interdisant un minimum la magie.

Je me leva du bureau où je m'étais assis et souleva les couvertures pour regarder en dessous. Deux matelas. Je souris à la demoiselle et regarda la place qu'il y avait dans la chambre. Pas
beaucoup mais après tout, un matelas devrait tenir.

"Alors, je t'explique, je comprends tout à fait lefait que nous ne pouvons pas dormir ensemble alors, étant donné que les ingénieurs de ce lits ont mis deux matelas, je vais enlever un matelas et dormir par terre. Je te laisse la couverture aussi. Si ça te vas bien, nous établirons ce "plan" jusqu'à ce que l'Administration règle ce problème où jusqu'à ce que tu aies confiance en moi. Nous ferons ça se voir, si ça ne te dérange pas car, ayant un peu de logique, étant donné que le matelas prendras de la place au sol et que ça formera un trou dans le lit où nous ne pourrons rien posé, autant installer nos affaires
tout de suite. Non ? Si tu n'es pas d'accord avec point, n'hésite pas."

Voilà, c'était réglé, je soupira de soulagement et pendant que j'attendais la réponse de Lutecia, je commençais à me dirigeai vers l'armoire pour voir la place qu'il y avait, elle était plutôt petite mais pour mes affaires, ça devrait tenir et puis, on pourrait en placer autre part si besoin. Je me retourner vers la valise de la jeune fille, elle était plutôt grande mais je n'en attendais pas moins d'une demoiselle. Je pris ma valise et commença à rangeais, tranquillement, toujours à l'écoute pour entendre la réponse de la
Mademoiselle.

Il lui avait sourit pour lui dire de ne pas s’inquiéter et Lutecia avait FAILLIT rougir. Alors qu’elle essayait de se calmer, il lui annonça :

-Peut-être il y aurait-il une chambre de libre ou seulement de garçons ou je pourrais dormir pendant le laps de temps où cette erreur serait réparée.

Tandis qu’il soulevait la couette pour regarder le matelas, Lutecia réfléchissait. Que faire dans cette situation ..? Yuki lui fit remarquer qu’il y avait deux matelas.

-Alors, je t'explique, je comprends tout à fait le fait que nous ne pouvons pas dormir ensemble alors, étant donné que les ingénieurs de ce lits ont mis deux matelas, je vais enlever un matelas et dormir par terre. Je te laisse la couverture aussi. Si ça te vas bien, nous établirons ce "plan" jusqu'à ce que l'Administration règle ce problème où jusqu'à ce que tu aies confiance en moi. Nous ferons ça se voir, si ça ne te dérange pas car, ayant un peu de logique, étant donné que le matelas prendras de la place au sol et que ça formera un trou dans le lit où nous ne pourrons rien posé, autant installer nos affaires tout de suite. Non ? Si tu n'es pas d'accord avec point, n'hésite pas.

Lutecia resta silencieuse un petit moment. Elle ne voulait pas qu’il dorme par terre car même avec un matelas ce n’est pas très agréable et puis il risquerait d’avoir froid...Pourtant, ce n’était pas dans ses habitudes de s’inquiéter pour les autres. Mais c’était la seule solution. Elle soupira.

-Pour le lit, je ne vois pas comment on pourrait faire autrement... Ensuite, tu as raison il faudrait mieux le faire maintenant.

Elle prit sa valise et la défie. L’armoire était assez petite mais tout pourrais rentrer si on savait comment si prendre. Elle finit rapidement par habitude. Lutecia s’approcha du garçon et lui demanda :

-Tu veux que je t’aide ?

Elle lui sourie sans s’en rendre compte. Ca devenait une habitude...

Je regardais la jeune qui me proposais son aide, gentiment, je sais mais je ne pouvais pas accepter. Je ferma les yeux, tranquillement, et décrypta ses émotions. Lutecia se sentait plutôt bien mais elle avait l'air fatigué. J'avais trouvé mon excuse. J'ouvris les yeux et la regarda. Je mis délicatement ma main sur la tête de la jeune et lui sourit.

"Non merci, ça va aller, je vais finir seul, il ne me reste pas grand chose. Toi, va te reposer. Tu as un grand lit à toi toute seule."

Je lui fit un clin d'œil avant de me reconcentrais sur ma valise et mon étagère. Elle allait vite, la jeune fille, alors qu'elle avait une plus grosse valise. Je la regarda et ferma ma valise, finis.

C'était étrange, normalement, j'aurais du lui répondre froidement et vite, sans même la regarder mais non, je lui avait souris et j'avais construit une phrase. Je n'en revenais pas et soupira. Tranquillement.

J'avais un dernier truc à faire avant d'avoir vraiment finis et boucler mes valises. Je fouilla au fond et en sortis une petite boîte en carton. Je jetais un coup d'œil sur la jeune fille qui semblait dormir sur le lit et ouvris le paquet. Il contenait un petit cadre avec la photo de ma petite sœur et moi, souriant. Je l'embrassa rapidement et la rangea soigneusement dans le premier tiroir de mon bureau.

Puis, fatigué, je m'allongeais tranquillement sur le lit, sans vraiment avoir vraiment le but de dormir mais juste pour me reposer. À part que je n'avais pas prévue que le dieu du sommeil en déciderais ainsi et je m'endormis.

Je rêvais ou plutôt cauchemardais, si ce mot avait convenus dans le contexte, du même rêve que j'avais l'habitude quand je me sentais mal. J'étais dans le noir et j'essayais de courir pour attraper ma sœur, j'avais huit ans puis je voyais le cadavre de ma nourrice et ma sœur à terre, entourés de sang. Puis j'essayais de crier pour qu'on vienne à leur aide mais aucun son ne sortait. Soudainement, des mains m'attrapaient de partout et déchirer mon corps. Je pouvais enfin crier mais c'était trop tard.

Comme d'habitude, je me réveillais en sursaut. Je mis ma tête dans mes mains et respira, calmement pendant deux minutes. Je jeta un coup d'œil, elle dormait belle et bien. Je fermais les yeux, ses émotions étaient calmes, elle ne faisait pas de mauvais rêves. Je pris mon sac, regarda l'heure sur mon portable. Je n'étais pas en retard. Puis je pris mon baladeur et mis le dossier "Chansons pour Cauchemars." J'avais découvert au fur et à mesure que je faisais ce cauchemars que si j'écoutais certaines de mes chansons, ça m'aidait à m'endormir. J'écoutais et retomba tranquillement dans le rêve. Plus bon cette fois.

-Non merci, ça va aller, je vais finir seul, il ne me reste pas grand chose. Toi, va te reposer. Tu as un grand lit à toi toute seule.

Lutecia hocha doucement la tête, elle était très fatiguée. Elle s’approcha du lit et si installa confortablement. La jeune fille tomba rapidement dans un sommeil sans rêve mais fut réveiller par le sursaut de son colocataire, émergeant sûrement d’un cauchemar. Malgré ce réveil, le sommeil la rappela avant même qu’elle puisse ouvrir un œil.

Un doux rêve la prit. Elle était sur une colline très fleurit. Devant elle se dressait un paysage plus que magnifique. Majestueux. Elle était entrain de tisser une couronne de fleurs roses, rouges, bleues et jaunes. A côté d’elle se trouvait une petite fille blonde d’environ sept ans avec un œil vert et un rouge. Elle était si jolie. Et si mignonne.
Dans ce rêve, la petite l’appelle Lu, Lulu ou Lu-chi. Et Lutecia l’appelle Vivio...Mais qui est cette fille ? Elles jouèrent ensemble, rigolèrent...

Elle se réveilla brusquement, elle venait de poser la question « Qu’attends-tu de moi ? » mais Vivio n’avait pas eue le temps de répondre.
Elle regarda Yuki un petit moment, il était très beau.

Pourquoi je pense ça, moi ?

Il grelotait. Lutecia se leva et dans un geste compatissant, elle prit sa couverture et le couvra le plus possible. Elle s’installa sur un des bureaux et dessina la petite fille de son rêve. Elle remarqua alors qu’elle avait froid. Tant pis...
Elle chuchota pour elle-même en vérifiant que Yuki n'avait pas froid.

-J'espère que tu n'as pas froid...Pourquoi je suis si gentille avec toi, ça ne me ressemble pas!

Je dormais quand j'entendis quelqu'un parlait. Ça sortait au-delà de mon rêve. Une jeune femme dont j'avais déjà entendu la voix me disait qu'elle espérait que je n'avais pas froid et que ça ne lui ressemblait pas d'être si gentille avec moi. Je ne comprenais pas bien pourquoi elle me disais ça alors que je ne rêvais pas. Cela me déstabilisait. De plus, elle avait raison, j'avais moins froid qu'avant. Enfin bon, je sortis de mon sommeil, discrètement pour ne pas essayer de réveiller ma colocataire qui se trouvait à côté de moi. J'ouvris les yeux et trouva la couverture autour de moi. Je ne me rappelais pas l'avoir mis sur moi en m'endormant. Mais... Elle devait avoir froid ! Je tournais la tête, elle n'étais plus sur le lit mais sur son bureau. Elle était concentrais sur sa feuille de papier. J'avais l'impression qu'elle dessinait. Elle frissonna. Ce pouvait-il que ce soit elle qui m'avait parlé ? Cela expliquerait pourquoi j'avais déjà entendu la voix.

Revenons à sa réaction. Elle avait donc froid. Je me leva, doucement pour ne pas lui faire peur, pris la couverture et me dirigea vers elle. Je lui souris, pris de ses mains son crayon et son bloc de papier, les posa à côté et referma la couverture sur elle.

"Désolé d'avoir tout pris. J'espère que tu auras plus chaud."

Puis je la laissais prendre les bords de la couverture et la regarda. Puis il recula et partit prendre un pull dans son armoire. Il tourna la tête vers Lutecia. Elle avait l'air d'avoir encore froid alors il dirigea vers elle et la serra dans ses bras, amicalement. Il ne savait pas pourquoi mais il voulait la protéger. Il soupira.

"Si ça ne te dérange pas. J'essaye de rattraper le fait que j'ai laisser une demoiselle se congeler."

Lui qui ne faisais jamais le premier pas mais rien ne battait la politesse, même pas la timidité.

Lutecia dessinait quand elle sentie un mouvement. Elle n’y fit pas attention et continua son dessin.

-Désolé d'avoir tout pris. J'espère que tu auras plus chaud.

Lorsqu’elle sentie une couverture sur ses épaules, elle se retourna vivement pour voir son colocataire enfiler un pull. Elle était étonnée qu’il lui donne au lieu de la garder. Elle avait tout de même encore froid mais elle n’allait pas se plaindre de sa situation...

Des bras l’entourèrent par derrière. Ceux de Yuki. Lutecia rougit comme une tomate, jamais aucun garçon ne l’avait prise dans ses bras.

-Si ça ne te dérange pas. J'essaye de rattraper le fait que j'ai laissé une demoiselle se congeler.
-N-non c’est bon je vais bien....

Pourquoi avait-elle bredouiller ?

Elle sourie, elle était si bien. Elle regarda son dessin avant de demander à Yuki :

-Dis Yuki, est-ce que cette fille te dit quelque chose ?

Elle lui montra son dessin en couleur. La fillette de son rêve était triste, Lutecia voulait savoir pourquoi et transformer ce malheur en bonheur...

Je laissa la jeune fille sur le bureau et regarda le dessin qu'elle avait fait alors que je dormais. Il y avait une petite fille aux longs cheveux bruns et aux yeux vairons. Plus précisément, un bleu et un rouge. Un sacrés contraste. Je regardais la jeune fille de plus près... Elle me rappelais quelqu'un... Que je connaissait très bien. Je regardais Lutecia.

" Où as-tu vu cette jeune fille ? "

Mais juste avant qu'elle réponde, c'est bon, je me rappelais. Je me dirigeais vers mon bureau, ouvris le tiroir où j'avais ranger ma photo et la sortis. Je restais sans voix. C'était bien elle. Je caressais la photo.

" Vivio... " murmurais-je instinctivement.

Puis je rangeais la photo et regarda Lutecia.

"Heu... Je suis désolé. "

Vivio, ma soeur était un peu différente. Elle avait les yeux noirs et les cheveux de quelques centimètres plus longs.

"Non, je n'ai jamais vu cette personne mais je connais quelqu'un qui y ressemble un peu. Où l'as tu vu ?"

-Où as-tu vu cette jeune fille ?

Avant même qu'elle ne puisse répondre, Yuki se dirigea vers son bureau, ouvrit un tiroir et sortit une photo que Lutecia n'eut pas le temps de voir puisqu'il la rangea rapidement. Qui est-ce? C'était sûrement quelqu'un qui ressemble à son dessin...

-Heu... Je suis désolé.

Elle lui fit signe de la tête que ce n'était pas grave.

Ah! Pourquoi? Pourquoi je suis toute gentille ?! Et puis zut j'en ai marre! J'y penserais plus tard.

-Non, je n'ai jamais vu cette personne mais je connais quelqu'un qui y ressemble un peu. Où l'as tu vu ?

-Je... Elle était dans mon rêve. C'était bien trop réaliste je trouve d'ailleurs... Elle s'appelle Vivio, du moins c'est comme ça que je l'appelait.

Finit elle par dire sans le regarder. Elle aurait bien voulue voir la photo que son colocataire avait regarder mais elle ne voulait pas être indiscrète.

Je la regardais puis dirigeais mon regard vers la fenêtre. Il était vide, je réfléchissais. Cette jeune fille qu'était ma colocataire l'avait juste vu dans son rêve, elle ne se doutait de rien. Je jetais un coup d'œil vers Lutecia, indifférent puis je me dirigeai vers le lit en soupirant puis m'allongea dessus. Je chuchotais.

" Pourquoi s'appellerait-elle Vivio.. Ce n'est sûrement pas elle.. Elle est différente mais.. Ça me dérange.. "

Je me levai et commençai à marcher. De temps normal, je ne bougeais pas beaucoup mais dès lors que j'étais indécis ou dans une grande réflexion, je ne pouvais pas tenir en place. C'était assez gênant mais.. Que pouvais-je à cela ? Je regardai ma colocataire et m'approcha de son dessin en lui souriant.

" C'est très bien fait et le modèle est plutôt bien construis. "

Je lui fis un clin d'œil, l'air de rien et me retournai.

"Nous avons finis de tout ranger.. Tu ne veux pas sortir ?"

Mentalement, je décidais que je réfléchirais plus tard à ce problème pour ne pas que ma colocataire me prenne plus fou que je ne le suis.
Puis un second dilemme me vint.. Qui garderais les clefs ? Car nous n'avions qu'un trousseau pour ouvrir la chambre donc si nous voulons sortir, ou nous sortons ensemble et restons ensemble, soit un reste ici et l'autre sort.
Je soupirai et mis ma tête dans ma main, épuisé. Demain serait plus facile, c'est le temps que tout se mette en place. Je m'allongeai sur le lit.

"En fait non.. Je vais dormir, je suis épuisé.. Toi, sors, je ne sortirais pas alors garde les clefs."

Je tournai la tête, ouvris un œil et lui sourit légèrement puis je me relevai et retirai mon haut avant de me rallongeai et m'endormir.

Lutecia n'entendit pas ce qu'il chuchota. Elle regarda par la fenêtre perdu dans ses pensées. Elle s'accouda à la table, elle n'avait rien envie de faire juste réfléchir. Elle vit Yuki s'allonger sur le lit puis se relever et tourner en rond. Elle retint de justesse un sourire amusé. Son colocataire se pencha sur son dessin et la complimenta. La jeune fille sentit ses joues chauffées légèrement alors qu'elle chuchotait un petit merci.

"Nous avons finis de tout ranger.. Tu ne veux pas sortir ?"

Lutecia se tourna vers le jeune garçon mais attendit avant de répondre. Il avait l'air de faire froid dehors, elle qui était bien au chaud pourquoi y aller ? Prendre l'air ? Il suffisait d'ouvrir la fenêtre. Se dégourdir les jambes? Prenez exemple sur Yuki qui tournait en rond. Il y a plus de raisons ! Et puis, la jeune fille préfèrait se reposer... Et apparement son colocataire était du même avis qu'elle puisqu'il retourna sur le lit.

"En fait non.. Je vais dormir, je suis épuisé.. Toi, sors, je ne sortirais pas alors garde les clefs.

-Brr... J'ai trop froid pour sortir..."

Chuchota elle avant de s'allonger à son tour. Entre temps, Yuki avait enlevé son haut, ~~montrant son torse musclé.~~ Il venait de s'endormir et elle réussit à toruver le sommeil une dizaine de minutes après, encore rouge. Elle rêvait, non cauchemardait.

C'est quoi ce rêve ?!

Elle était assise, enchaînée. Elle ne pouvait plus bouger. Devant elle se tenait des tas et des tas de personnes, toutes celles qu'elle connaissait, morte ou vive. Et puis d'un coup, elle vit son double, trainant une grosse épée. Lutecia numéro deux s'approcha d'une des personnes et l'égorgea. Elle continua ainsi arrivant jusqu'à son colocataire, où Lutecia ne put retenir un cri.

Elle se réveilla en sursaut, pleurant toutes larmes de son corps.

Je ne dormais pas. Je ne dors pas souvent, cela ne me sers pas pour être en forme. J'essaye de ne pas réveiller ma colocataire, elle devra s'y habituer de toute façon. J'enlevai la couverture de mon corps, je me sentais mal. Je la mis doucement autour de ma colocataire et je la bordai. Puis, je me dirigeai vers la fenêtre que j'ouvris d'un millimètre. Je respirais légèrement de l'air frais pendant que mon esprit s'évadait vers un autre monde, beaucoup plus beau ou que celui-ci : le monde du rêve.
Ce monde est libre, complétement libre quand nous dormons. Nous pouvons courir partout sans avoir mal aux jambes, manger sans grossir et tout nos problèmes se résolvent sans soucis. Quand nous entrons dans ce monde et que nos yeux sont ouverts, c'est différent.. Tout nos soucis se mélangent à nos souvenirs et nous angoissons, souffrons mais sans le montrer, le faire paraître aux yeux des autres. Ce monde est secret, différent pour tout le monde et personne ne peut briser votre intimité.
C'est dans ce monde là que j'étais à présent, je pensais à cette nouvelle école. Comment ça se passera demain ? Resterais-je longtemps ici ? M'y sentirais-je plus heureux ? Je n'avais pas beaucoup d'espoirs mais comme on dit.. 'Qui ne tente rien, n'a rien.'.
Tout d'un coup, je sursautai. Un cri avait retenti juste à côté de moi. Je tournai brusquement ma tête et je découvris ma colocataire assise sur le lit, tremblotante. Je me levai tranquillement pour ne pas lui faire peur et m'assis à côté d'elle, sur le lit. Je la regardai, elle n'avait pas l'air bien. Je me remis debout et allé calmement allumer la lumière. Dans ces moments là, ne pas faire de gestes brusques et ne rien dire pendant cinq minutes pour ne pas effrayer la personne et qu'elle se ferme dans sa peur. Je m'assis une nouvelle fois à ces côtés et attendit. Je l'observais avec une figure indifférente mais au fond, malgré moi, j'étais un peu inquiet. Elle reprit une respiration normale, je m'osais à, enfin, faire un geste : dégager ses cheveux de son visage. Pourquoi ce geste si insignifiant ? Pour voir si elle était en sueur et l'expression de son visage. Effectivement, son visage était perlé de gouttelettes de ce liquide et elle était crispée. Je pris ses mains et desserra ses doigts moites. Je l'enlaçai dans mes bras, doucement.

"Calme-toi.. Ce n'était qu'un cauchemar, rien de mal."

Je me reculai lentement et l'entoura de la couverture. Ensuite, doucement, je la rallongeai. J'allai ouvrir la fenêtre un peu plus. Prendre l'air, c'est la meilleure chose dans ces moments-ci. Je respirais et restai là deux minutes, la laissant seule, se renouveler, elle aussi. Puis je soupirai et regardai les étoiles une dernière fois. Je mis mes yeux sur le lit et fermai la fenêtre. Je m'allongeai à côté d'elle, comme si j'allais dormir. Je la regardai du coin de lèvres, attendant qu'elle se calme. Je sifflotait une chanson calme que mon père m'avait apprise étant gamin. Ensuite, je m'arrêtais. Je fermais les yeux et les rouvrit une minutes après. En regardant le plafond, je lui demandai :

"Comment vas-tu ?"

Et j'attendis une réponse silencieux et immobile, à moitié, encore, dans le pays des rêves.

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